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Cheshou

7 décembre 2008

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19 novembre 2008

Sans couleur

Id_e_

Je veux que ma vie soit une peinture, sur laquelle ont puisse rêver.

Et la regarder en silence, en voyant chaque détail. En ressentant chaque relief.

Et toujours y songer. Même on ayant les yeux fermés.

Et si je cesse de l'observer, envieux,

C'est que je ne serais autre que le personnage pittoresque qui la compose.

Et la magie n'aura d'autre goût que celui de tous les jours.

Alors, seulement, je peindrais ma vie en couleur...

28 août 2008

"Wha! Ils sont fort!"

Slow_Talk_by_famia

...
"- Tu m'en donnes un?
-Pourquoi, tu comptais embrasser quelqu'un?
-Je ne sais pas... Tu prends un chewing-gum quand tu souhaites embrasser quelqu'un toi?
-Et toi, tu embrasses quelqu'un quand tu souhaites un chewing-gum?
-(Ricane)... Merci."

27 août 2008

Absolution

Bliss__by_Sklef

  -"Tien! C'est le "souffle des anges". Y paraît que c'est bon pour l'amnésie... Moi je trouve que ça rend con plutôt"

  Et ce soir les anges auront souffler. D'un vent que même Eôle n'aurait pu concevoir. Une bise liquide qui pique les lèvres et brûle la gorge. Une liqueur qui réchauffe le coeur.
  Et plus je goûte à ce nectar, plus il joue cette comédie si euphorique. Et plus je le sens évoluer en moi, plus je sens mon esprit qui ce dérobe. Ma raison qui s'affaisse.
  Et tendis que mon âme touche à l'absolution de l'ivresse. Je vois l'univers se disperser dans l'infini ou nul n'a de limite. Ou mes yeux verraient en toi des sentiments réciproques mais inexistants.
  Et je sentirais ce paradis me lécher le cou, pour l'envie d'un saoul. Ou mes propos n'auraient de sens. Juste du goût. Ou les soucis n'ont de place qu'éphémère, et le douceurs éternité.
  Et toi. Toi qui n'es que rêverie et espoir. Tu aurais en ces lieux, toute la place qui te revient. Toute l'importance que je t'envoies.
  Et tout ça sera dissout seconde après seconde dans cette marmelade de pensées. Qui tourne dans la tête. Et la tête qui tourne. Comme submerger de l'intérieur.
  Et là. Lorsque le tournis n'a de cesse, et que le décors n'est plus qu'une bande uniforme, grondant au font de nous. On ressent cette force angélique nous prendre aux tripes. Cette bise éthérée souffler sur le corps en transe. La fièvre est au sommet. "Le souffle des anges" bat son plein.

  Et là...
  Là?
  Là j'crois qu'on peux appeler ça "les rendus de l'estomac"...

7 juillet 2008

C'est un espace vert gigantesque qui m'entoure.

comeback_kid_by_ADRYJAN

C'est un espace vert gigantesque qui m'entoure. Un champ à perte de vue ou les fleurs longues me chatouillent les épaules. Le ciel est bleu clair et parsemé de nuages aux formes amusantes. Un vent accompagne cette ambiance et écarte ma mèche de cheveux qui coure le long de mon front. C'est un univers simple. C'est une vision de proximité. Ce sont des émotions brutes. Toute cette merveille nous tombe dans les bras tel qu'elle à été envoyée. Tout est magnifique lorsqu'il n'y a rien à comprendre. Tout est beau lorsque l'on a un ballon dans la main, qui regarde au loin à travers les énormes fleurs. Qui observe pour vous les jours passer. Mais les jours passent... Et l'on vois l'horizon à présent. C'est en la voyant qu'on lâche prise. Et le ballon s'envole, emporté par le vent qui balaye toujours le champ.

  Je le voyais partir. Et pourtant je me sentais quitter ce monde...

  C'est sur un chemin de cailloux que je suis maintenant. Une route sans indications. Couverte de bosses et de trous. Plus on marche, plus on avance. Plus on avance, moins l'on ce souvient. Mais pour arriver à son terme, il faut progresser. Allez droit devant. Jusqu'au bout. Et l'on constate les difficultés. Les enjeux et les conditions. L'inéluctable obligation d'aller plus loin. Au bout du chemin...

  Et je vois la sortie. Et pourtant je commençais à comprendre...

  C'est un terrain sec qui m'entoure. Et je n'arrive pas à apercevoir ses limites. Le sol est craquelé et assèché. A présent les nuages recouvrent entièrement le ciel. Le vert des plantes n'est plus. Mais le vent lui, est toujours là. Et l'on ce souvient des plantes qui chatouillent les épaules. Et l'on envie ces images qui reviennent. Mais l'on sais, que plus rien ne sera aussi vert qu'au début du chemin...

  Et je verrais la nuit tomber. Et pourtant le soleil brillait toujours en moi...

  Et le vent balaye toujours le champ...

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23 juin 2008

Une rencontre

Sans_titre_1

  Ce soir tout vas bien. Ce soir tout est normal. Je souris. Dans le ciel on aperçoit la silhouette de quelques nuages qui disparaissent dans le noir de la nuit tombante. Il fait frais et doux. Je trouve ce temps agréable. Et dans les rues de la ville, il ne s'y passe rien d'extraordinaire. De la simplicité. Ça fait du bien parfois.

"- Dépêche toi mec, on va être en retard!
- ouais ouais..."

  Denis ce trouve devant l'entrée du cinéma et me fait signe de venir de la main. Qu'est-ce que je ferais sans lui... C'est le meilleur pour me faire oublier les choses qui me tracassent. Je me décide enfin à le rejoindre. On passe à la caisse pour prendre nos billet.

"- Denis: On va voir "Soldier's Poem"?
- heu ouais..."

  Ça m'étonne qu'il veuille voir ce genre de film. Lui qui préfère le genre "Scary movie"... Je ne pensais pas qu'il aimerait aller voir ce film. Un film qui raconte l'histoire du journal intime d'un soldat. Un film plutôt bien tourné et très prenant.

  Nous avançons dans les couloirs du cinéma, tapissés d'une moquette rouge bordeaux. J'entends Denis qui me parle, mais je ne l'écoute pas vraiment ... Je suis ailleurs. On entre dans la salle qui diffuse le film souhaité, puis nous prenons place dans la dernière rangé du haut. Je n'aime pas avoir des gens derrière moi au cinéma, et en plus regarder l'écran de près me donne mal aux yeux. Les gens continuent à entrer, bien qu'il n'y est pas grand monde. Juste les bonnes personnes...

  J'entends les portes claquer sur ma gauche. Deux personnes viennent d'entrer, et l'une d'elle parle. Cette voix... C'est comme si elle résonnait dans la pièce. Ils viennent s'installer sur la ranger juste devant. Cette voix, cette silhouette. Je comprend enfin... Ce type qui à présent n'était que des mots et des phrases. Ce mec au bout du fil. Il est là... Il n'y a qu'un petit mètre entre lui et moi. C'est une situation dans laquelle je ne pensais jamais tomber. Je ne sais pas trop comment réagir. Je ne réagis pas d'ailleurs. A cet instant, c'est comme s'il n'y avait que lui et moi dans la salle... Mais lui, il ne le sais pas encore.
  Quoi que... A bien regarder il semble ne plus bouger. Il aurait remarqué m'a présence?

"-Denis: Pierrick. Pierrick! Oh tu répond?....
- Attend..."

Voila pourquoi il ne bouge plus. Je suppose qu'il à entendu mon nom... Il est sûrement dans la même situation que moi. Je suppose... Sans trop savoir pourquoi, je m'avance et met mes mains sur le dossier de son siège, ma tête juste derrière la sienne, et lui dit:

"- C'est bien ce que tu crois... Maintenant, tu as les cartes en main. A toi de décider si tu souhaite oui ou non te retourner. Dans les deux cas, passe une bonne séance..."

Je me réinstalle dans mon siège et regarde droit devant moi.

Ce qu'il me répondit, fut inattendu...

[...]

7 juin 2008

Madness

 

killer_in_the_cellar_by_sniffah

  Chhhhhhht.... Il ne faut pas faire de bruit. Et il ne doit y avoir que le son des gouttes d'eau qui tombent du robinet. Là. On ne m'entendra pas. On ne l'entendra pas...
  Elle est belle. Qu'est-ce qu'elle est belle quand elle dort. Quand elle est immobile. J'aime la regarder. Mais elle me fait souffrir. Me fait si mal. Elle n'a pas le droit!......... Elle est si belle... Je la veux pour moi. Pour moi seul.
  Son souffle est léger et si doux. Si douce. Son corps sensuel sous les draps. Pourquoi ne m'aime t'elle pas? J'en ai les mains qui tremblent. J'ai envie d'elle. Je la veux contre moi. Je la veux pour moi. Je dois la toucher. Si je l'a touche elle ne dira rien, hein? Évidement elle ne dira rien. Je veux la toucher. Du bout des doigts. Ma main n'est qu'a deux centimètres de sa bouche. Je ne tien plus. Elle m'appartiens...

  Chhhhhht... Pourquoi cri t'elle? Je voulais juste la toucher. Pourquoi est-ce qu'elle s'agite? Elle me donne mal à la tête. Elle me fait mal à gigoter comme ça. J'ai mal à la tête. Je voulais juste la toucher. Elle était plus belle quand elle dormait. Elle me fait du mal. J'en peux plus. Elle doit ce taire. Qu'elle se taise. Ça suffit. Je dois la faire taire...

  Chhhhht... Enfin le silence. Il n'y a plus un bruit. Et elle est allongé devant moi, la tête sur mes genoux. Elle est merveilleuse quand elle ne cri pas. Ne bouge pas. Immobile. Je ne pouvais pas la laisser s'agiter. Elle m'a fait si mal. J'ai eu si mal. Elle m'a obliger à la tenir. Mais elle bougeait toujours. J'ai eu tellement mal quand les os ont craqué...

  Elle est si belle. Tellement belle quand elle dort...

3 juin 2008

Les monologues d'un Coeur

DSCN0794

Mot par mot.
Un par un.
Ils défilent devant mes yeux.
Ils s'affichent devant mes cieux.
Et je sourie.
Et je revie.

Maux par maux.
Coup par coup.
Ils disparaissent de ce lieu.
Ils s'effacent un petit peu.
Et il écrit.
Et me ravit.

Maux par mot.
Coup par coût.
Ils avancent encore un peu.
Ils restent dans le jeu.
Mais je grandi.
Et je survie.

31 mai 2008

Feel good

feel_the_rain_by_ninish

  J'avance. Je marche sur ce chemin sans fin. Je marche d'un pas lent et lourd. Mais la tête et le coeur léger. Le temps est frais et humide. Le ciel est blanc et dénué de couleurs, mais tellement lumineux. La verdure autour de moi est endormie sous un rideau de petites gouttes. Je sens le vent froid qui contre mes joues chaudes et bientôt une pluie qui me pique le visage.

  Je m'arrête un instant et lève les yeux sur ce ciel éblouissant et la pluie crescendo qui me tapote à présent le visage. J'aime ce temps et cette pluie ambigu qui fait penser aux larmes de joie.

  Je ferme les yeux et ressent l'eau couler le long de mes bras. Je suis trempé mais je reste là.

  J'enlève ma veste alourdie par le poids de l'eau ainsi que mes chaussures, et je m'avance sur cette petite colline, sentant l'herbe mouillé sous mes pieds. J'inspire un long moment pour inhaler cette agréable odeur de gazon humide. Puis je me laisse emporter et me met à courir. Je cours droit devant moi sans penser à ce que je laisse derrière moi, comme un enfant qu'on ne saurait arrêter. Je cours dans cette immense étendue verte à perte de vue. Je me laisse tomber dans l'herbe, rouler deux ou trois fois, puis m'allonger sur le dos sous la pluie battante.

  Cette moquette froide qui m'entoure chaleureusement. Je sens le vent qui me caresse. Je sens la pluie qui me touche. Je me sens bien...

  Cet univers pur. Cet environnement contradictoire. Il me fait me sentir libre. Me sentir vivant. Cette nature qui m'offre de l'intérêt et de la douceur.

  C'est à présent une goutte tiède qui coule sur mon visage, accompagné des centaines d'autres. J'aimerais rester éternellement ici. M'endormir et ne jamais quitter cette sensation jusqu'à atteindre quelque chose de mieux.

  Jusqu'à ce que quelqu'un s'assoit à mes côtés.

Alors j'apprécierais enfin les rayons du soleil...

25 mai 2008

S.exe

Robot_of_Love_by_terribletoxicboy

  Les conditions sont en places. La situation est à jour et les protagoniste sont en scène. La comédie est entamé depuis un moment et la conscience est des plus usée à présent. C'est la fin du premier acte...

  On.

  La machine ce met en route et tout le reste perd le fil. L'être est en veille et laisse place aux rouages du corps. Le coeur laisse le cardiaque agir et le fluide s'imprègne dans les tissus.
  Tout n'est qu'instinct et machinerie. L'aération s'emballe par la pulsion. La pulsion des données qui mélange les sens. Les sens à l'extrémité qui touche l'impureté, salissant l'émotion de désir. Un robot impuissant dans le geste, mais pas dans le reste.
  Un programme de duplication implantée dans chaque machine,qui une fois lancée ne sais plus s'arrêter, jusqu'à pousser toutes les fonctions à son comble.
  Les batteries chauffent, les engrenages se saccadent. Le second acte prend fin ...

  Off.

  Tout s'arrête. Il ne reste qu'une légère once de plaisir qui s'en va au loin et la sueur. L'artisanal esprit qui repart au gallo et tout ce qui s'en suit. Vous faisant prendre conscience de cette inconscience, qui ne manquera pas de vous laisser la vidéo dans la mémoire.
  Et tu te diras en repensant à toute cette industrie : "La nature est ainsi"...

("The Small Print" de Muse)

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